Le mot nourrice est issu du latin nutricia, féminin de nutricius « qui nourrit, élève », dérivé de nutrix « nourrice ».
Mais qu’est-ce qu’une nourrice ? D’après le Larousse universel de 1955, c’est une « femme qui allaite un enfant, qu’il soit ou ne soit pas le sien ». Il existe aussi, selon cette même source, des nourrices sèches, qui élèvent des enfants au biberon ou avec des aliments préparés. Et enfin on dit « mettre un enfant en nourrice », c’est-à-dire placer un enfant hors de la maison de ses parents.
On parle donc principalement de femmes. Mais existe-t-il des hommes qui font ce métier ? Je me suis posée la question de la masculinisation du mot (parce que oui, il y a des nourrices hommes). À priori on dit nounou, diminutif de nourrice, comme pour les femmes. Mais sachez que Plaute (au IIIème siècle avant J.C.) utilisait également nourrice pour un homme. Tandis qu’au XVIème siècle, le mari de la nourrice est appelé nourricier.
Dans ma généalogie, 3 personnes sont officiellement des nourrices : deux femmes nées au XIXème siècle et ma grand-mère paternelle. D’ailleurs mon père parle de temps en temps des enfants qu’il a côtoyé dans son enfance et dont il a eu des nouvelles plus tard. Mais il y en a d’autres (des nourrices) qui ont accueilli des enfants de la ville dans leur chère campagne, mais celles-ci je ne les ai pas quantifiées (ce serait à faire !).