La ville d’Orange n’est malheureusement associée qu’à des décès dans ma généalogie. Trois morts entre 1966 et 2006. Mais heureusement pour moi, je connais mieux cette ville sous un jour beaucoup plus gai puisqu’en général je m’y rends dans le cadre d’une autre de mes passions, la reconstitution historique. Tous les ans en mars s’y déroule un grand marché historique auquel j’aime me rendre (mais je n’y vais pas à chaque fois).
L’étymologie du nom de la petite cité romaine est assez obscure, apparemment il y a plusieurs hypothèses. Ce dont on est sûr, c’est que le premier nom d’Orange est Arausio. Ensuite, ça se complique.
Je vous « balance » les différentes hypothèses en vrac :
– « la ville près du fleuve » (ar « fleuve, rivière, eau», aus « près de ») ;
– « joue » (are « près de », aus « oreille ») ;
– « hauteur » (ar « hauteur »).
Que faire de tout ça ? Je ne sais pas. J’aime bien la première parce que ça me semble logique et que cela rejoint l’origine de l’ancien nom de la Saône (Arar). La deuxième, j’avoue je ne comprends pas. Et la troisième pourquoi pas mais quelle hauteur ?
Bref, l’étymologie est une science vraiment complexe et la richesse de la langue française la rend encore plus difficile.
Ce qu’on sait cependant c’est que le nom de la ville a influencé le nom de la couleur. En effet, en ancien français, la ville se nommait Orenge et la couleur auranja en provençal. Le O de la couleur orange serait donc emprunté au nom de la ville. Et les deux étymologies n’ont aucun rapport alors que les deux mots sont les mêmes !