Retracer l’histoire de ses ancêtres est tout de même parfois compliqué tant les actes peuvent être difficiles à déchiffrer.
Quand on met le nez dans les premiers actes, en général, ils sont bien écrits. Début XXème et fin XIXème, les officiers d’état-civil s’appliquaient et les informations sont faciles à extraire. Mais plus on remonte dans le temps plus cela devient compliqué. Et alors quand on arrive (enfin) au XVIIIème voire même au XVIIème, tout devient trouble.
Il a donc fallu très vite que je prenne des cours de paléographie. J’ai eu la chance de faire partie d’une association qui le permettait. Avec la paléo, pour les intimes, on apprend à désapprendre. On ne cherche pas à deviner le mot mais à lire lettre par lettre pour ensuite former le mot. On est parfois bien surpris de la différence entre le mot sur lequel on avait parié à la première lecture et celui trouvé en déchiffrant le texte. Et un seul mot peut changer le sens d’une phrase.
En plus de ces différences d’écriture, il peut y avoir également du vocabulaire bien spécifique comme dans les actes notariés ou encore des mots inconnus de tous aujourd’hui ou spécifiques d’une région. « Icelui » (qui veut dire « celui-ci ») en est un exemple car pour ma part, ce mot m’était inconnu avant de commencer la généalogie. Franchement, qui l’utilise encore aujourd’hui ? Bon d’accord, peut-être encore quelques personnes…
Les débuts en généalogie sont donc parfois un peu corsés par les problèmes de vocabulaire ou d’écriture mais on s’habitue. Aujourd’hui encore je rencontre parfois des difficultés à lire un mot, j’ai un doute sur un nom de famille. Malgré plusieurs années de paléographie dans différentes associations ou institutions, je ne suis pas experte en écritures anciennes. Cela reste tout de même anecdotique en rapport avec tous les actes déchiffrés et transcrits depuis mes débuts en 2007.