Des souvenirs j’en ai maintenant plein la tête et ils n’ont en rien ébranlé ma passion pour la généalogie. Mais j’ai décidé d’en faire aujourd’hui mon travail.
Pas facile la notion de « métier passion » : pourquoi et comment pourrait-on vivre de sa passion ? Alors que les autres triment pour gagner leur vie, pourquoi serait-ce un plaisir pour certains ? Attention, un métier qui est une passion n’est pas forcément facile à exercer ou tout rose comme on pourrait le penser. Il y a aussi des difficultés bien évidemment. Savoir s’arrêter et garder du temps pour soi, les relations avec les clients, les délais… enfin tous les problèmes liés à une entreprise finalement.
Intégrer une notion d’argent au milieu de ma passion est donc un risque que je prends mais je rêve d’en faire mon métier depuis pratiquement le début. Comme je vous l’ai dit, c’est une des rares activités qui ne me lasse et ne me lâche jamais. J’ai amorcé une reconversion professionnelle depuis 2010 en passant une licence d’Histoire par correspondance. Et c’est en 2019 que j’ai vraiment arrêté mon métier d’infirmière pour devenir guide conférencière et généalogiste ! Oui parce que ce n’est pas ma seule activité la généalogie, je suis un peu « touche-à-tout » comme vous l’aurez compris.
J’ai 35 ans, cela fait donc 12 ans que je fais de la généalogie. 12 ans que je cherche mes racines. Maintenant il est temps de chercher aussi celles des autres, de voir d’autres paysages, d’autres histoires et d’autres cultures. J’avais déjà commencé à le faire : la généalogie des rues de mon quartier, celle d’une amie, celle de personnages connus de Lyon, etc. Mais là, ça sera différent. Je vais constituer l’arbre généalogique de personnes qui me sont inconnus. Peut-être le vôtre d’ailleurs, qui sait !