La généalogie peut parfois me faire passer pour une excentrique. C’est vrai que quand je parle d’aller me balader au cimetière, les regards se tournent vers moi comme si j’allais leur annoncer que j’étais un vampire. Alors que même au-delà des informations généalogiques que l’on y trouve, c’est très agréable de parcourir les allées d’un cimetière. On y est souvent très tranquille et il peut y avoir de très belles tombes. Par contre, quand je sors le téléphone pour prendre une photo, j’avoue que je me fais discrète. Je vais aussi aux enterrements de la famille, en « représentante » de la branche ; je sais qui est la tante Bidule dont les anciens parlent alors que personne de ma génération n’en a jamais entendu parler ; je connais les délais de communication des archives ; je cherche à savoir de quoi est mort le cousin du grand-père, au cas où ce soit héréditaire ; je collectionne les avis de décès (voir l’article A comme Avis de décès) ; j’aime les photos de famille en noir et blanc ; je vais sur les lieux de vie de mes ancêtres comme un pèlerinage ; je fais même un peu d’urbex (mais chuuut !). « Parce que vous ne faites pas ça, vous ? ».
En lisant ce billet, j’ajoute un nouveau mot à mon vocabulaire !
Ah oui ?! Lequel ?