La généalogie c’est aussi de l’histoire. L’Histoire avec un grand H mais aussi la petite histoire, celle des gens comme vous et moi, celle des « vrais » gens.
D’ailleurs ce qui est passionnant c’est quand les deux s’entrecroisent. Quand au milieu de notre arbre se rencontre le petit agriculteur et le sénateur par exemple. On aime toujours se vanter d’avoir telle ou telle personnalité dans notre famille. Mais c’est toujours intéressant de voir l’autre face de la grande histoire, le quotidien de ces personnes connues finalement.
Cela permet également de remettre nos illustres inconnus dans leur contexte historique. Sous quel roi vivait notre famille de tisseur ? Quelles étaient leurs conditions de vie ? Ainsi, grâce à l’Histoire, nous pouvons retracer un pan de l’histoire de notre famille.
Quand j’ai commencé, je ne m’attardai pas trop à l’histoire. L’Histoire par contre, m’a toujours attirée. J’ai d’ailleurs passé une Licence par correspondance quelques années plus tard. Mais dès que j’ai découvert quelques-uns de ses ancêtres qui deviennent vos chouchous, ceux qui ont une histoire justement, impossible de ne pas m’y attarder.
Comme cette Jeanne Marie, née en 1848 et décédée en 1915. J’ai très vite retrouvé son mariage, en 1871 avec Pierre, mais pas d’enfants. Alors je me suis dit qu’elle avait dû déménager et/ou avoir accouché dans une autre ville. Effectivement, elle a pas mal déménagé, mais toujours dans le coin. Par contre, aucune trace de ses enfants mais des neveux et nièces ! Des différents à chaque recensement ou presque. Que faisait-elle avec les enfants de ses frères et sœurs ? Elle n’était pourtant pas nourrice. Elle était cependant cultivatrice alors elle les prenait peut-être en métayage. Mais je n’ai jamais vu autant de neveux et nièces chez la même tante, et pourtant je dois avoir 90% de cultivateur dans mon arbre personnel. Certains n’avaient tout de même que 10 ans.
Cette histoire fait partie des quelques-unes que j’aimerais vraiment creuser car elles me touchent. Qui sait, un jour peut-être…