J’aime donc retrouver les maisons de mes ancêtres mais j’aime aussi beaucoup rester dans la mienne ! La faute aux archives numérisées.
La généalogie, ça m’a pris aux tripes depuis le début. Une passion chronophage et prenante émotionnellement mais qui ne me lâche pas. Au début, je ne faisais plus que ça. Quand je n’étais pas aux archives ou en vadrouille, j’étais sur internet pour faire des recherches. Et ce jusqu’à tard dans la nuit, parfois sans manger et surtout sans sortir de chez moi ni voir personne.
Une no life quoi. D’après Wikipédia (ce n’est pas toujours une bonne référence mais dans ce cas-là, la définition est la bonne), « Un no life, de l’anglais « no life », littéralement « pas de vie » ou « sans vie », est une personne qui consacre une très grande partie (si ce n’est la totalité) de son temps à pratiquer sa passion, voire son travail, au détriment d’autres activités. » Et c’était tout à fait mon cas.
Ben oui parce que quand on trouve une nouvelle information dans un acte, on va chercher le suivant. Et dans ce dernier on trouve une autre info, et ainsi de suite. Et ce jusqu’à ce que notre corps nous dise d’aller se coucher. En général c’était mes yeux qui donnaient l’alerte : je commençais à y voir trouble au bout de plusieurs heures devant l’écran.
Aujourd’hui encore j’ai des périodes comme ça où j’y passe des heures sans me soucier du reste. Mais la vie fait qu’il faut tout de même se consacrer à autre chose de temps en temps. Allez, je vous laisse, j’ai une vie tout de même !