Pour partir à la recherche de ses origines, plusieurs solutions. Un des premières que j’ai utilisées c’est l’envoi de mes demandes par la poste.
Et oui, j’ai choisi de parler aujourd’hui de la poste et non de ma passion pour la généalogie mais je pense que vous la ressentez dans chaque article.
J’ai donc commencé la généalogie il y a 12 ans maintenant, vous le savez, et toutes les archives n’étaient pas en ligne. Les secrétaires de mairie n’avaient encore pas trop de demande pour la plupart et répondaient assez facilement. J’ai donc envoyé des dizaines de courriers avec la liste des actes que je recherchais et une enveloppe timbrée pour la réponse.
Quelle joie de recevoir la réponse ! J’adorais aller à la boite aux lettres pour savoir si j’avais enfin reçu l’acte qui manquait à ma collection. Je savais au premier coup d’œil que c’était la réponse que j’attendais puisque je reconnaissais mon écriture. J’ouvrais avec hâte l’enveloppe et je ne lisais même pas le courrier s’il y en avait un mais regardais directement les actes.
Par contre, quelle déception quand l’enveloppe me revenait sans documents, seulement un mot me disant qu’ils n’avaient pas trouvé. Ça fait partie du jeu, c’est comme ça.
J’en ai également envoyé aux archives pour un document bien précis qui, je me le rappelle bien, m’a débloqué un gros nœud de ma généalogie. J’étais aux anges quand j’ai reçu la réponse. Je l’avoue, je suis allée dans ces archives par la suite pour continuer mes recherches.
Aujourd’hui je continue, en un sens, à faire cette démarche. Plus de courrier envoyé, un simple formulaire sur internet suffit. Mais toujours autant de joie à la réception des actes. J’utilise ce moyen quand je ne peux vraiment pas me déplacer aussi loin et pour les actes du XXème siècle en général, pour pouvoir débloquer les toutes premières générations et avancer ensuite sur internet grâce aux archives en ligne.
J’ai conservé jusqu’à présent tous les courriers que j’ai reçu avec leurs enveloppes. Un jour peut-être je m’en séparerais, mais pas pour l’instant.