Quincaille est l’altération de clincaille qui vient tout simplement (pour une fois) de clinquer, « qui résonne ». Entre les deux, le « l » a disparu, mais rien d’inhabituel dans l’histoire de la langue française. Le quincailler est celui qui vend de la quincaillerie (qui a remplacé quincaille) qui signifie tout produit en fer ou autre métal et de faible valeur : outils, articles de ménage, de jardinage, etc. Mais aujourd’hui une quincaillerie c’est une boutique où on trouve de tout, tous les objets que l’on ne trouve pas ailleurs, qu’ils soient en métal ou en plastique d’ailleurs. Je dis « aujourd’hui » mais on n’en trouve plus tant que ça des quincailleries, vous ne trouvez pas ?
Et dans ma généalogie il y a deux quincailliers. Vincent Bouillard, né en 1834 à Tramayes (Saône-et-Loire), marié à Élie Mahuet à Tramayes en 1864 et « marchand quincaillier » à Tramayes. Il a eu deux enfants et est mort en 1895, à Tramayes (oui, il n’a pas beaucoup bougé dans sa vie).
Et Robert Dumonteil, né en 1934 et décédé en 1999 à St-Vallier (Drôme). La Quincaillerie Dumonteil, à St-Vallier, est toujours active, et ce depuis 90 ans dit le site. Je calcule la date, 1934, Robert est né en 1934… ce n’est donc pas le seul quincaillier de la famille ! Et de 3 quincailliers dans ma généalogie.