Mes premières « sorties généalogiques » se sont donc déroulées dans des cimetières. Mais qu’en est-il vraiment de mes débuts ? Comment tout a commencé ? Mes souvenirs sont déjà troubles…
J’ai donc demandé aux personnes qui ont accompagné mes premiers pas de me raviver la mémoire. Pas facile. En tout cas je sais que, pour moi, tout a commencé fin 2006 / début 2007. Déjà là, on n’est pas bien sûr.
Mon grand-père, le seul que j’avais connu, est mort à l’automne 2006. Un choc pour moi qui le pensais invincible, ce grand gaillard toujours impassible. Mais la vie a fait son œuvre et le voilà loin de nous. Et comme souvent à la mort d’un être cher, on se replonge dans les souvenirs, que ce soit en se racontant les vieilles histoires ou en consultant tous les vieux documents qu’on a précieusement gardé. Il avait donné à l’ainé de ses enfants des papiers de famille datant de la première moitié du XIXème siècle, des actes notariés. Elle les ressort à ce moment-là. Wouahou ! C’est beau ! Et c’est très intéressant ! Et voilà, j’ai sauté à pieds joints dans l’histoire de la famille.
Ma mère avait déjà un pied dedans, elle m’a donc accompagné naturellement au départ puis je l’ai laissée sur le côté, allant trop vite pour elle. Pas que j’étais plus douée, mais j’étais plus avide de recherches. Et puis cette tante, l’ainée, a elle aussi commencé avec nous. Aujourd’hui, nous avons choisi deux chemins différents pour pratiquer la généalogie mais nous aimons toujours autant en parler ensemble et cela nous a beaucoup rapproché.
Mes débuts sont donc loin mais je ne regrette absolument pas d’avoir mis le nez là-dedans. Et j’ai toujours la même passion qu’au premier jour. Non, c’est mentir que de dire ça. Je suis encore plus passionnée qu’au début ! Ce qu’il y a de génial avec la généalogie c’est que l’on n’a jamais fini. Quand on débute, on a tout à trouver. Mais encore aujourd’hui j’ai tout à chercher : bien sûr j’ai plus de 3 800 individus dans mon arbre personnel mais est-ce que je connais tout sur ces 3 800 personnes ? Est-ce que je connais toute leur descendance ? Et l’oncle Marcel, dont parlait les anciennes générations, je l’ai ? On a toujours quelque chose à trouver. Et c’est un éternel recommencement : on tombe sur la trace d’une personne, on se demande comment la raccrocher à notre arbre, quelle a été sa vie, etc. Et on trouve quelqu’un d’autre et ainsi de suite.