Ma famille s’élargit donc au fur et à mesure des recherches mais finalement, est-ce que la généalogie doit être réservée à sa propre famille ?
Mes premiers « vrais » débuts en généalogie, la première fois que j’y ai vraiment porté un intérêt (sans m’en rendre compte), c’était au collège.
En 6ème on parle mythologie et divinités. Ce que je trouvais intéressant et ce que j’aimais faire en rentrant chez moi, c’était regarder les relations que ces créatures, divines ou non, entretenaient : ils étaient père et fils ? Frère et sœur mais aussi mari et femme ?
Et quand en 4ème nous avons abordé les rois de France, quel ne fût pas mon plaisir de parcourir leurs arbres généalogiques, en particulier ceux de leur descendance illégitime. Déjà je préférais aller hors des sentiers battus, là où les recherches sont beaucoup plus difficiles, ont plus de piment, plus de saveur.
C’est donc tout naturellement qu’aujourd’hui je ne m’intéresse pas qu’à la généalogie de ma famille mais aussi à celles de personnages célèbres (ou moins) ou celles de mes proches. J’habite un quartier où les noms de rues sont ceux de la famille qui a donné le terrain à la ville. En somme, la généalogie me rattrape toujours. Je me surprends d’ailleurs parfois à vouloir commencer la généalogie de n’importe quel quidam : un architecte qui vient d’une famille de cinq autres architectes ; une femme mariée à un sculpteur mais aussi fille de sculpteur ; etc.
Et même si parfois on peut trouver facilement l’arbre généalogique déjà tout fait sur internet, c’est quand même beaucoup plus drôle de le faire soi-même. La généalogie c’est aussi, et avant tout, un plaisir, un amusement.