Les vacances généalogiques m’ont aussi permis de raccrocher quelques wagons au train de mon histoire familiale.
Je pense particulièrement aux dernières, à Montpellier. Mais aussi à tous ces actes qui d’un coup nous font raccrocher plein de petits wagons éparpillés. Car parfois on trouve des personnes du même nom de famille que nous ou celui recherché mais on n’arrive pas à le raccorder à notre arbre. Au début j’en avais beaucoup des personnes comme ça. C’est un peu normal puisque quand on débute, on a encore peu d’individus dans notre arbre. Mais plus il s’étoffe, plus c’est facile. Même s’il y a toujours un doute quand on n’arrive pas à lier la personne à notre arbre, quand c’est le cas, c’est un vrai bonheur. Parfois d’ailleurs nous avons déjà constitué toute une famille en parallèle ! Et alors il suffit quelques fois d’un seul acte pour accrocher le wagon entier.
Attention, mon analogie entre la généalogie et un train n’est pas vieillotte, non. Ce n’est pas un train à l’arrêt ! Certes, je le vois plus comme un train à vapeur, assez lent, mais c’est juste pour donner le temps à tout le monde de monter. Ce train ne laisse personne derrière lui. Si tous les individus de mon arbre sont à l’intérieur des wagons, rassemblés par petits groupes, on peut voir aussi à l’extérieur ou dans les wagons-restaurants tous les collatéraux (les témoins non reliés, les officiers d’état-civil, les notaires, etc.). Et personne n’est laissé de côté non plus, les wagons communiquent entre eux, il y a toujours quelqu’un ou quelque chose qui les relie. Tous les individus peuvent aller d’un wagon à un autre pour échanger.
Parfois il faut faire un arrêt en gare pour récupérer tout le monde, en faire descendre aussi si on a fait une erreur et pour faire une pause. On ne peut pas faire de la généalogie H24 ! Mais le train repart toujours et même quand je ne serai plus là, il continuera son chemin sur les rails de l’histoire de ma famille…
Sympa la comparaison avec le train !
Merci beaucoup !
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