Chercher ses ancêtres d’accord, mais comment fait-on pour savoir si ce sont les bonnes personnes ?
Au début, on tâtonne et on fait des erreurs. Parce qu’au début on est tellement surexcité à l’idée d’avoir trouvé « THE » ancêtre tant recherché qu’on le met tout de suite dans son arbre et qu’on passe directement au suivant.
Sauf que des Jean Dupont (nom pris au hasard), y en a pas qu’un dans le village. Alors quand on tombe sur un homonyme…on est bien embêté ! Et oui, on n’a pas vérifié la date ou les parents ou que sais-je pour être sûr que c’était bien le bon, trop content d’avoir vu son nom.
Alors oui, on fait des « boulettes » au début. Mais c’est par excès de passion, à cause de l’adrénaline de la découverte. Je dis au début car, normalement, on est censé beaucoup moins en faire après des années de généalogie, voire plus du tout. Mais ça c’est dans la théorie. Car quand le nom, le prénom, le 2ème prénom, l’âge, le lieu, les parents coïncident, on est en droit de penser que c’est le bon, non ? Et bien nous ne sommes pas à l’abri d’une erreur de l’officier de l’état-civil ou du témoin.
Oui parce que nous généalogiste on peut faire des erreurs mais ceux qui écrivent la « petite histoire » aussi ! Errare humanum est comme on dit. C’est pourquoi parfois, on discute avec un autre généalogiste avec qui on a une branche commune et là on se rend compte qu’on a pas du tout les mêmes ancêtres. Lequel a raison ? Peut-être aucun des deux, pas de jugement hâtif.
Finalement, en généalogie, et c’est ça le plus dur pour moi, il ne faut pas se précipiter. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Oui mais ça je l’ai appris petit à petit. Au début, je plongeais tête baissée dans les actes de l’état-civil et je me laissais enivrer par leur douce mélodie du bonheur.
Aujourd’hui, toujours autant de passion et de fougue mais moins de précipitation et plus de sagesse. Quand je trouve une personne recherchée, je sautille de partout mais à l’intérieur, j’essaie de me contenir. Je vérifie si tout correspond et si c’est le cas, alors là j’explose de joie !
Faire des « boulettes », ça m’est arrivé. Et ça m’arrivera sûrement encore. Mais ce qui est important c’est de toujours remettre son travail en question et de continuer à chercher.