Mis à part les cimetières et les papiers de famille, une des premières étapes reste la recherche d’actes dans les registres d’état-civil. Sauf que bien sûr, au début l’état-civil, ça ne m’évoquait pas grand-chose. Aujourd’hui je ne dirais pas que ça n’a plus de secret pour moi mais presque.
Aujourd’hui, comme presque tous, je consulte les registres sur internet, les archives départementales ayant toutes déposées (depuis peu pour les dernières) leurs fameuses série E-dépôt (regroupant les registres paroissiaux, d’état-civil et les archives communales). Mais au début, mes recherches se déroulaient tout autrement. Cela me manque parfois d’ailleurs, prendre le temps de se déplacer…
Car même si certains départements avaient déjà mis en ligne une partie de leurs archives, nous allions plus facilement dans leurs bâtiments voire même dans les mairies. Je me souviens avoir parcouru de nombreux registres communaux dans la pièce servant d’accueil de la poste, la secrétaire de mairie ayant les deux casquettes. Je tournais les pages à la recherche de mes aïeux, debout, au milieu des clients venant chercher des timbres ou retirer leur colis. Cela dit ce sont de très bons souvenirs et j’étais heureuse de pouvoir consulter les registres malgré l’indisponibilité de la secrétaire de mairie qui avait tout fait pour que ce soit possible.
Il y a eu aussi énormément de courriers envoyés, un peu moins de reçus. Quand j’ai commencé cela se faisait encore bien d’envoyer une demande écrite à la mairie de l’acte recherché, avec une enveloppe timbrée pour le retour. Quel plaisir quand on ouvrait cette lettre ! Même si parfois nous avions quelques déconvenues. Ça fait partie du jeu.
À partir des registres d’état-civil, tout commençait. D’abord les tables décennales ; puis parfois les tables annuelles, plus rarement. Et ensuite, vite vite, le registre en lui-même pour trouver l’acte qu’on recherche. Quelques fois, pas de tables décennales pour repérer les noms qui nous correspondent. Il fallait donc regarder en détail chaque acte, chaque page du registre. Un travail de longue haleine mais nécessaire. Et quand on a la chance de tomber sur le bon, quand en plus il a des mentions marginales indiquant le mariage et ou le décès de la personne, jackpot !
Mais comme je le disais dans un des articles précédents, parfois les actes d’état-civil peuvent comporter des erreurs (cf B comme Boulettes), en particulier en ce qui concerne les mentions dans la marge. Ce cas est d’ailleurs bien connu de la famille de mon compagnon qui en a « fait les frais » à la fin des années 1980. Un état-civil fondamental donc pour les recherches généalogiques, qui nous donne souvent foison d’informations. Mais qu’il est parfois mieux de corroborer avec d’autres documents.